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Corée du Sud : un entretien d’embauche géant sur un terrain de football

Corée du Sud : un entretien d’embauche géant sur un terrain de football

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Par Clothilde Bru

Publié le

Distanciation sociale oblige.

La scène, hors du commun, s’est déroulée samedi 4 avril à Séoul en Corée du Sud. Une centaine de postulants a passé un entretien d’embauche sur un immense terrain de foot au sud de la capitale.

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Ce dispositif exceptionnel est bien évidemment lié à l’épidémie de Covid-19 et aux règles de distanciation sociale, essentielles pour empêcher la propagation de l’épidémie. 

Les 139 candidats étaient donc assis sur des bureaux disposés à 5 mètres les uns des autres. Ils ont ainsi planché pendant 1 heure 30, au milieu des gradins vidés depuis des semaines de leurs spectateurs.

© YONHAP / AFP

Évidemment, avant de pénétrer dans l’enceinte de ce terrain de foot, les candidats ont dû passer un premier test de température. Inutile de préciser que le port du masque était obligatoire et que le nécessaire pour se laver les mains était à disposition.  

La Corée du Sud reste sur ses gardes

Afin de répondre aux potentielles critiques, le dirigeant de cette entreprise publique sud-coréenne, Ansan Urban Corporation (AUC), a déclaré que “la société ne devait pas reporter le recrutement de nouveaux employés dans le contexte de la crise économique provoquée par la pandémie et que le secteur public devait donner l’exemple en matière d’emploi”, comme il le précise à Libération.

Partout dans le monde, la Corée du Sud fait figure de modèle dans la gestion de la crise du coronavirus qui force aujourd’hui la moitié de l’humanité à rester cloitrée chez elle.

Lundi 6 avril, la Corée du Sud comptait 47 nouvelles contaminations au Covid-19, rapporte RFI. Pour le deuxième jour consécutif, le pays reste ainsi sous la barre des 50 personnes touchées.

Cette prouesse est d’autant plus remarquable que le gouvernement coréen n’a jamais appliqué les règles de confinement strict qu’on observe aujourd’hui un peu partout en Occident. Malgré tout il reste sur ses gardes. À Séoul comme à Paris, les autorités craignent le printemps et ses beaux jours. Elle sont donc particulièrement attentives à une potentielle deuxième vague que seule la rigueur des Coréens pourrait empêcher.