Accusations d’agressions sexuelles : Éric Zemmour restera à l’antenne sur CNews

Accusations d’agressions sexuelles : Éric Zemmour restera à l’antenne sur CNews

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© Lionel BONAVENTURE / AFP

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Par Clothilde Bru

Publié le

Baisers forcés, attitude déplacée, agression sexuelle… plusieurs témoignages incriminent le polémiste.

Le polémiste Éric Zemmour, visé par plusieurs accusations d’agressions sexuelles, restera à l’antenne sur CNews, a appris lundi 3 mai l’AFP.

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Baisers forcés du polémiste à une jeune journaliste en 2005, attitude “déplacée” en 2012 envers une stagiaire au Figaro, SMS équivoque en 2019 à une cheffe d’édition de CNews ou agression sexuelle d’une maquilleuse en loge : Mediapart a rapporté, dans une enquête publiée jeudi 29 avril, une série de témoignages incriminant Éric Zemmour.

Aucune plainte contre Éric Zemmour n’a été annoncée, a appris l’AFP. Son avocat s’est refusé à tout commentaire, tout comme le quotidien Le Figaro où le polémiste officie en tant que chroniqueur.

Sollicité par l’AFP, le groupe Canal+, maison mère de la chaîne d’information CNews, a confirmé qu’il restait à l’antenne, sans plus de commentaires.

“Le dégoût ne s’en va pas”

Éric Zemmour est dans la tourmente depuis la publication le 24 avril sur Facebook d’un témoignage de Gaëlle Lenfant, conseillère municipale d’opposition à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) et ancienne responsable aux droits des femmes du Parti socialiste (PS).

L’élue y explique que la découverte d’un affichage dans sa commune en faveur d’une candidature d’Éric Zemmour à l’élection présidentielle lui a rappelé “cet instant de [sa] vie dégoûtant“, lorsque ce dernier l’a embrassée “de force” lors d’une université d’été du PS à La Rochelle, au début des années 2000.

“Je me suis trouvée tellement sidérée que je n’ai rien pu faire d’autre que le repousser et m’enfuir en courant”, relate Gaëlle Lenfant, alors “jeune militante” socialiste. “Il s’est servi. C’était il y a des années, mais le dégoût ne s’en va pas”, ajoute-t-elle.

Quelques jours après cette publication, la journaliste et autrice belge Aurore Van Opstal avait affirmé sur Twitter qu’Éric Zemmour lui avait “caressé la cuisse jusqu’à l’entrejambe” quelques minutes après leur rencontre dans un café parisien. Son témoignage, développé dans l’enquête de Mediapart, a depuis disparu du réseau social après la fermeture de son compte Twitter.

Konbini news avec AFP