Familles des victimes de féminicides : “On est les grands oubliés”

Familles des victimes de féminicides : “On est les grands oubliés”

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Par Astrid Van Laer

Publié le

"Christophe a pris une bouteille remplie d’essence, l’a déversée sur ma sœur et a mis le feu."

Le 22 septembre 2017, Ghylaine Bouchait, 34 ans, était assassinée par son conjoint de l’époque, qui l’a brûlée vive après l’avoir tabassée en présence de leur petite fille Cloé. Ghylaine décède à l’hôpital des suites de ses blessures.

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Depuis le drame, la sœur de Ghylaine, Sandrine Bouchait, désormais présidente de l’Union nationale des familles de féminicides et autrice de Elle le quitte, il la tue aux éditions de l’Archipel, plaide pour la création d’un statut de victime. L’association a d’ailleurs lancé une pétition à ce sujet, disponible ici.

“J’ai respecté toutes les promesses que j’ai faites à ma sœur”, se réjouit Sandrine, qui vient d’adopter Cloé et se bat sans relâche depuis plusieurs années pour que les victimes collatérales de ces drames, enfants et proches, soient mieux prises en charge dans ce véritable “parcours du combattant” qui les attend après une telle tragédie. Elle nous explique son combat.