Les chiffres du terrible compteur continuent d’augmenter à une vitesse affolante. Ce mardi 14 septembre, une femme est morte abattue d’un coup de fusil par son compagnon dans le Tarn. C’est le 83e féminicide de l’année. Le 26 mai dernier, on en dénombrait 43.
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La victime était âgée de 88 ans, son meurtrier avait 87 ans. Ils ont été retrouvés morts tous les deux au matin dans la commune de Sémalens, rapporte le site Internet de La Dépêche. “Selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie du Tarn, l’homme aurait d’abord tiré sur sa femme et se serait ensuite donné la mort”, précise le quotidien régional.
Deux jours avant, une femme de 65 ans est morte assassinée par son mari dans des circonstances similaires en Seine-et-Marne.
“Il l’a tuée et s’est tué ensuite, il n’y avait aucune plainte pour violences conjugales avant les faits, a précisé le parquet de Melun, évoquant des ‘problèmes internes au couple'”, rapporte Ouest-France, qui précise que les faits se seraient déroulés dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 septembre.
Sur les réseaux sociaux, le collectif féministe #NousToutes fulmine. Comment peut-on en dénombrer 83 féminicides le 15 septembre de cette année, alors qu’on en recensait 102 l’an passé ?
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D’autant que cette année 2021 est marquée par des faits divers particulièrement sordides. En mai dernier, une jeune femme de 31 ans, Chahinez, est morte brûlée vive par son conjoint en pleine rue à Mérignac, près de Bordeaux, suscitant l’incompréhension et la colère dans le pays.
Pour rappel, Emmanuel Macron avait fait des violences faites aux femmes, la “grande cause” de son quinquennat. À quelques mois de la fin de son mandat, les comptes ne sont pas bons.
Lors de la rédaction de cet article, le collectif #NousToutes a recensé un 84e féminicide.
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